L’achat d’un réservoir souple est une façon de faire des économies et de préserver l’eau qui est une ressource de plus en plus rare. Il n’est cependant pas toujours aisé de savoir choisir son récupérateur d’eau de pluie face à la multitude de choix et de système existant.
Voici quelques astuces pour vous y retrouver et faire le meilleur choix possible en fonction de vos besoins.
1/ Déterminer le volume nécessaire à votre réservoir d’eau de pluie pour satisfaire les usages que vous envisagez.
Avant de s’orienter vers un système de récupération d’eau pluviale en particulier il est indispensable de faire un état des lieux des usages pour lesquels vous avez besoin d’eau de pluie. Dressez une liste comme une liste de courses avec toutes les utilisations pour lesquelles vous vous serviriez de l’eau de pluie si vous aviez un stockage d’eau disponible.
Evaluez également la fréquence d’utilisation de cette eau en fonction de l’usage. Demandez-vous par exemple combien de fois par semaine vous arrosez votre jardin ? A quelle fréquence vous lavez votre véhicule ou faites l’appoint d’eau de votre piscine ? et reporter cette fréquence sur votre liste d’usage.
Cette liste vous sera ensuite très utile pour évaluer la capacité de stockage nécessaire afin de répondre à vos besoins et vous servira par la même à éliminer d’emblée certaines solutions de stockage. En effet, si à la fin de votre recueil d’usage vous vous apercevez que finalement l’utilisation d’eau de pluie est très restreinte (uniquement pour l’arrosage de vos jardinières par exemple) une cuve de 1000 litres sera suffisante pour satisfaire vos besoins orientez-vous vers ce type de réservoir.
En revanche, si à la fin de votre état des lieux de vos usages il y a une multitude d’usage pour lesquels vous seriez susceptible d’utiliser de l’eau de pluie, songez à investir dans une cuve souple qui propose une plus grande capacité de stockage.
2/ Prendre en compte la pluviométrie de sa région et calculer le potentiel d’eau de pluie récupérable.
La pluviométrie de sa région est également un bon indicateur sur le système de stockage à choisir. Bien que pris de façon isolée il ne peut pas non plus, à lui seul orienter votre choix. Vous devez en réalité faire un rapide calcul du potentiel d’eau récupérable. Le calcul est le suivant :
Surface de toiture en m2 X Pluviométrie annuelle X coefficient de perte (tuiles 0.9 / toit ondulé : 0.8 / toit plat : 0.7) = Volume d’eau de pluie récupéré en litres par an.
Cette donnée essentielle vous permet d’opter pour une des solutions de recueil et de stockage de l’eau pluviale existante sur le marché. Elle vous donnera une idée sur le dimensionnement que vous pouvez envisager en fonction du résultat obtenu.
3/ Prendre en compte les contraintes d’espace qui sont les vôtres.
Une fois que vous avez recueilli les informations concernant vos usages de l’eau ainsi que le potentiel d’eau de pluie récupérable sur votre toiture, vous pouvez orienter votre choix vers un type de récupérateur d’eau de pluie (citerne souple, récupérateur d’eau de pluie en plastique, cuve enterrée).
Il ne vous reste plus qu’à sélectionner un endroit disponible pour installer votre système. Vous devez prendre scrupuleusement vos métrées (longueur / largeur / hauteur). Puis vous devez croiser tous les indicateurs obtenus pour faire le meilleur choix possible en fonction de ces trois éléments : vos besoins en eau de pluie, le potentiel de récupération d’eau de pluie ainsi que vos contraintes d’espace.
La solution de la mise en place d’un réservoir souple est à bien des égards celles qui présente le meilleur rapport coût/avantages si on fait une rapide comparaison avec les autres récupérateurs d’eau de pluie existants sur le marché. Il peut être dissimulé sous un vide sanitaire ou une terrasse grâce à sa faible hauteur et à son caractère malléable. Ces deux caractéristiques augmentent considérablement les possibilités de pose pour ce système de collecte d’eau de pluie, sans avoir à réaliser des travaux de terrassement qui sont parfois très onéreux comme c’est le cas pour une citerne enterrée.
4/ Evaluez la faisabilité de votre projet.
Avant de vous lancer dans l’installation de votre citerne souple, prenez en compte les contraintes techniques afin d’évaluer la faisabilité de votre projet. Vous devez par exemple, tenir compte des contraintes de place, mais aussi des raccords, du matériel complémentaire à acheter avant l’installation de votre cuve souple (géotextile, différents raccords éventuels non fournis, sable pour préparer votre plate-forme d’accueil etc.) ainsi que les accessoires indispensables comme un collecteur d’eau de pluie.
5/ Déterminez le budget que vous souhaitez consacrer à votre cuve à eau.
Le budget est un élément clé qui va également orienter votre choix. Il est donc indispensable de le définir avant votre projet. Optez pour une cuve à eau souple vous garantit un faible coût d’installation car il n’est pas nécessaire de réaliser de gros travaux comme du terrassement comme c’est le cas pour d’autres systèmes de collecte d’eau de pluie (cuve enterrée).
6/ Evaluez vos compétences en bricolage pour réussir votre installation en fonction du système choisi.
Enfin et comme toutes les installations qui nécessitent des connaissances en bricolage, évaluez votre capacité à pouvoir faire votre installation vous-même. Si vous optez pour une citerne souple d’eau de pluie ma citerne écolo, n’hésitez pas à consulter les guides d’installation à votre disposition sur notre site internet. Cela vous permettra de vous rendre compte des raccordements, des subtilités de branchements et de l’installation d’une cuve souple avec accessoires avant de vous lancer.
Quoi qu’il en soit, si vous ne vous sentez pas à l’aise dans le domaine n’hésitez pas à faire appel à un professionnel, un plombier est tout à fait à même de vous aider.